ma petite veste Burda
- AnnanouDel
- 6 avr. 2020
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 28 oct. 2020

Je l'avais mise à mon agenda de mars, je l'ai commencée fin du mois et je l'ai terminée ce samedi. Le temps de faire les photos et d'écrire ces quelques lignes, je vous la présente.
Je voulais une veste d'été car je porte beaucoup de blouse et de robe sans manche l'été mais à certains moments j'ai besoin d'une petite épaisseur en plus, j'aime jongler avec les gilets et les châles que je tricote cependant, une veste toute légère est aussi un basique bien utile. Je suis assez difficile sur les matières que je porte en été car je supporte difficilement la chaleur. Je voulais donc une veste légère ET agréable au toucher, qui n'apporte pas de chaleur ... Le lin est une matière que j'affectionne particulièrement même si c'est une matière peu durable (en tout cas les lins modernes s'usent très vite) mais il est parfois (voire souvent) un peu rêche. Je voulais donc une doublure agréable à la peau et qui ne soit pas collante comme un polyester par exemple.
J'étais super contente de la viscose grise de ma dernière robe Mana et du coup, j'ai pensé que ce tissu ferait une excellente doublure très douce et légère pour ma vest d'été. Je n'en avais plus suffisamment, j'ai donc racheté 1m de ce tissu dans ma commande de fin mars. Comme tissu extérieur, j'avais choisi un lin avec élasthane. Le tissage est assez grossier, personnellement je trouve cela joli, ce coté un peu brut, par contre, je ne suis pas certaine que cela soit un gage de longévité. Nous verrons bien à l'usage.
Même patron que ma veste de printemps que je porte quotidiennement, qui me va bien et surtout qui correspond à ce que j'attends d'une veste : pas trop longue, doublée, avec des poches, et qui ne ferme pas... ça vous paraît peut-être idiot mais en dehors de mes manteaux d'hiver, je ne ferme jamais mes vestes et du coup, ça m'ennuie de devoir chercher des boutons ou des zips qui ne serviront jamais... Ce modèle est parfait pour moi et honnêtement, c'est une veste relativement simple à coudre.
Trois difficultés à surmonter : les poches à pattes, la gestion des angles dès empiècements et l'insertion de la doublure.
Pour les poches à pattes, je me suis fait un pas à pas sur ce blog que vous pouvez bien sûr utiliser si vous avez un jour des poches à pattes à coudre. Cela m'a bien aidé cette fois-ci même si il me faudra encore en faire quelques unes pour être tout à fait à l'aise. Je dirais qu'avec le pas à pas, la seule difficulté qui reste est une difficulté de précision et de minutie (c'est souvent le cas en couture) et comme une fois qu'on a coupé, ben on a coupé, on ne sait plus revenir en arrière, il faut avoir du coeur au ventre pour se lancer. Mon meilleur conseil, s'entraîner à faire une voire plusieurs pièces techniques avant de se lancer sur sa veste. C'est ce que j'avais fait la première fois, je crois que j'ai au moins fait 10 essais avant d'arriver à placer les différents éléments à la bonne place et de faire la coupe et les coutures correctement. Les instructions sont des instructions Burda et pour moi c'était du charabia. J'avais fouillé ma garde-robe et n'avait trouvé aucun vêtement avec une poche à patte pour regarder comment c'était fait, bref, j'avais vraiment galéré ! La rédaction du pas à pas me semblait vraiment indispensable. Et tant qu'à faire, autant qu'il puisse vous servir n'est-ce pas ?
En ce qui concerne la couture des empiècements avec les angles à gérer, je suis assez contente de moi et je reconnais que prendre le temps de gérer les difficultés une par une sans vouloir aller trop vite est vraiment la clé. Alors, après avoir fait les poches, j’ai remisé mon travail et attendu le lendemain pour attaquer une autre difficulté. J’ai piqué l’empiètement jusqu’à l’angle (couture horizontale) et puis j’ai assemblé les deux demis dos et les coutures d’épaules. J’ai cousu la suite le lendemain. Je suis beaucoup plus méticuleuse en début de séance de couture. Alors je commence toujours par un point difficile. Et devinez quoi ? De cette façon, je travaille plus proprement.
Pour l'insertion de la doublure, je m'étais simplifié la vie la première fois, j'avais fait une couture apparente, type surpiqûre tout le long de la lisière après avoir essayé deux fois de faire la finition au biais préconisée par Burda. Cette fois, je voulais faire ça dans les règles de l'art, si j'ose dire mais toujours sans biais. Cela aurait valu la peine que je fasse un pas à pas mais je n'ai pas pensé à prendre les photos ad hoc... Ce sera pour une prochaine occasion ou alors je le fais sans photo et je rajoute les photos une prochaine fois. Parce que j'ai dû encore pas mal réfléchir pour monter la doublure sans faire aucune couture apparente, mais je suis fière de moi : j'y suis arrivée... seule... en réfléchissant !
Evaluation :
18h de travail (j'avais mis 35h la première fois)
1m60 de lin élasthane à à 4€/m = 6.4€
1m60 de viscose à 3€/m = 4.8€
coût total = 11.2€
Evidemment je ne compte pas le fil, l'électricité, l'amortissement des frais de port et du patron etc, je cherche juste à évaluer chaque cousette afin de garder une trace. Je note ce genre d'info dans mon cahier de couture mais j'ai pensé que peut-être ça vous intéresserait aussi de savoir...
Non c’est vrai je n’arrête pas vraiment. Je passe d’un projet à l’autre, ça me passionne vraiment ! Nous allons tous bien 😊 vous aussi j’espère !
Vraiment très jolie!!! Mais tu n'arrêtes pas, c'est fou... J'espère que vous allez bien tous, bisous